Vous êtes au chômage et vous envisagez de créer votre propre entreprise ? Bonne nouvelle ! Il existe un dispositif qui pourrait bien vous intéresser : l’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE). Cette option vous permet de toucher une partie de vos allocations chômage en une seule fois pour financer votre projet. Mais attention, ce n’est pas si simple !
L’ARCE : un boost pour votre projet d’entreprise
L’ARCE, c’est un peu comme un gros chèque cadeau pour votre future entreprise ! Depuis le 1er juillet 2023, ce dispositif vous permet de recevoir 60% de vos droits restants au chômage sous forme de capital. C’est une sacrée augmentation par rapport aux 45% accordés auparavant. De quoi donner un sérieux coup de boost à votre projet !
Mais attention, ne vous emballez pas trop vite. L’ARCE n’est pas distribuée comme des petits pains. Pour y avoir droit, il faut remplir certaines conditions :
- Créer ou reprendre une entreprise en France après la fin de votre contrat de travail
- Bénéficier de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE)
- Être éligible à l’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (ACRE)
Si vous cochez toutes ces cases, vous êtes sur la bonne voie ! Mais ne vous réjouissez pas trop vite, car il y a un hic : l’ARCE est incompatible avec le maintien partiel de l’ARE. En clair, c’est l’un ou l’autre, pas les deux !
Comment obtenir l’ARCE et son versement ? Toucher tout son chômage en une seule fois
Vous êtes toujours partant ? Parfait ! Passons aux choses sérieuses : les démarches pour obtenir l’ARCE. Première étape : contacter France Travail (l’ex-Pôle Emploi pour les nostalgiques). Ce sont eux qui calculeront le montant de votre aide et effectueront les versements.
Mais ne vous attendez pas à recevoir un gros chèque d’un coup ! L’ARCE est versée en deux fois :
- 50% au démarrage de votre activité
- 50% six mois après, à condition que votre entreprise soit toujours en activité
Pour prouver que vous êtes bien le prochain Steve Jobs, il vous faudra fournir un extrait Kbis ou un autre justificatif de création d’entreprise. Et n’oubliez pas que l’ARCE est soumise à la CSG et à la CRDS. Eh oui, même quand on crée son entreprise, on n’échappe pas aux prélèvements sociaux !
Nous avons tous connu des moments de doute dans notre carrière. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussée à me spécialiser dans le conseil en assurance et finance. Aujourd’hui, je suis heureuse de pouvoir guider des entrepreneurs comme vous dans leurs démarches.
Et si ça ne marche pas ? Toucher tout son chômage en une seule fois
On ne va pas se mentir, créer une entreprise, c’est un peu comme faire un saut en parachute : ça peut être exaltant, mais ça peut aussi faire peur. Et si votre parachute ne s’ouvre pas ? Pas de panique ! Si votre activité cesse, vous pouvez réintégrer vos droits au chômage restants dans un délai de 3 ans. Ouf !
Mais attendez, il y a encore mieux ! Depuis le 1er juillet 2021, il est même possible de demander une reprise du versement des droits ARE restants sans cesser l’activité non salariée, sous certaines conditions. C’est un peu comme avoir le beurre et l’argent du beurre !
Et si vous êtes bénéficiaire d’un Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP), vous pouvez aussi demander l’ARCE. Mais attention, cela implique la fin du CSP et le passage à l’ARE. C’est un peu comme choisir entre un bon steak et un bon dessert… Difficile de trancher !
Voici un petit tableau récapitulatif pour vous y retrouver :
Option | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|
ARCE | Capital pour démarrer, 60% des droits restants | Fin des allocations mensuelles |
Maintien ARE | Revenu mensuel garanti | Pas de capital de départ |
CSP + ARCE | Capital pour démarrer | Fin du CSP |
Faire le bon choix pour votre avenir
Alors, prêt à sauter le pas ? L’ARCE peut représenter une somme significative pour financer le démarrage de votre entreprise. Mais attention, ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Il faut bien peser le pour et le contre, et surtout avoir un projet solide.
N’oubliez pas que la CAF bloque toutes les allocations à partir de mars, ce qui peut avoir un impact sur votre situation financière globale. Il est donc primordial de bien planifier votre transition vers l’entrepreneuriat.
En tant que conseillère spécialisée, je ne peux que vous encourager à bien vous renseigner et à vous faire accompagner dans vos démarches. Créer son entreprise, c’est un peu comme partir à l’aventure : c’est excitant, mais ça peut aussi être semé d’embûches. Alors, autant partir bien préparé !
Et n’oubliez pas : même si l’ARCE peut sembler être une solution miracle, ce n’est qu’un outil parmi d’autres. Le vrai secret de la réussite, c’est votre détermination et votre travail. Alors, êtes-vous prêt à relever le défi ?